mardi 20 avril 2010

Famille Labat

Joseph Labat et Marie - Antoinette Bourdat


Famille Labat

(Jean Labat, Lucienne Labat, Joseph Labat, Marie - Antoinette Bourda, René Labat)

(Renée Labat, André Labat, Ginette Labat)




lundi 19 avril 2010

suite



Marcel Etcheverry


Blanche Etcheverry


Jean Etcheverry


Marcelle Etcheverry


Auguste et blanche - Léa eurent six enfants : Marcelle, René, Jean, Blanche, Alice et Marcel, mon grand - père.
Marcel né le 10 août 1917. Il sera dans un premier temps épicier puis chauffeur de taxi. Il participa à la Seconde Guerre Mondiale. pendant l'une de ses permissions pendant la guerre, il épousa Lucienne Labat, née le 5 octobre 1921, fille de grand commerçant. Sa famille disposait d'un grand commerce et d'un banc sur le marché des Capucins de Bordeaux. Son père employaient plusieurs personnes et Lucienne devait mettre la main à la patte auprès d'une mère un peu rigide, car pour elle le travaille avait une grande importance.
Marcel Etcheverry fut un homme intègre, travailleur et profondément gentil. Il aimait joué à la pétanque et en récolta quelques coupes lors de petits tournois. Il décédera le 28 septembre 1995 à Bordeaux suite à syndrôme de glissement, car il n'avait plus goût à la vie depuis l'amputation d'une jambe. Il fut contraint de rester le reste de sa vie dans un fauteuil roulant au premier étage de son appartement car ma grand - mère ne voulu déménager.


mardi 6 avril 2010

Les institutions

Le droît d'aînesse
Ajourd'hui encore l'unité familiale maintient son intégrité en évitant le morcellement des propriétés. Une coutume qui a souvent bien contraint les notaires à user d'artifices pour contourner la loi française obligeant au partage des biens. A la campagne en particulier, l'obsession était de transmettre l'etxe dans son intégralité (maison, terres, droits sur les biens communaux) à une lignée de sucesseurs : il fallait que la maison ait une suite. Les aînés, fille ou garçon, étant souvent les héritiers, écrire une autre histoire revenait aux cadets. Ceux - là entraient dans le clergé ou la marine, se faisaient artisans, entraient comme domestiques dans la famille ou ailleurs, ou bien s'exilaient en Amérique...
Dans certains cas, les aînés s'installaient maritalement à la ferme de leurs parents et n'officialisaient l'union qu'une fois la passation réalisée. Ceux qu'on appelait les maîtres jeunes prenaient alors la place des maîtres vieux, qui devenaient co-gestionnaires de l'etxe.
La femme Basque apparaît comme ayant la même condition juridique que l'homme. Ceci se manifeste surtout à travers les règles successorales. Qu'il soit fille ou garçon, l'aîné hérite de tous les biens. La dérogation n'est admise que si l'aîné est infirme ou "idiot".
Le rôle "d'Etxeko - jaun"
De tous temps, la maison a été la cellule de base , l'organisation sociale des Basques. La responsabilité du maître de maison "l'etxeko - jaun" ne se limitait pas à la cellule familiale. Elle lui donnait droit de participer à l'administration de l'ensemble de la communauté paroissiale dans le système de démocratie directe.
Chaque paroisse déléguait par la suite des représentants à l'assemblée générale de la vallée de la province.
Les assemblées paroissiales
Ces assemblées regroupaient tous les maîtres de la maison de la paroisse, le dimanche, à l'issue de la messe. On y décidait collectivement des divers droits appartenant à la communauté, des dépenses des communes de la paroisse, des emprunts, des taxes...
Les maîtres de maison répartissaient entre eux les droits d'usage sur les terres communes.
Le biltzar du Labourd
L'assemblée générale de la province du Labourd se réunissait chaque année au château de Motte à Utaritz. Elle regroupait les délégués des paroisses du Labourd, sous la présidence d'un bailli.
Cette assemblée, comme celle des autres provinces, avait une compétence politique, législative, administrative et financière.
Les débats concernaient les rapports du pays avec la royauté, les doléances à présenter au roi. Administrativement, le Biltzar s'occupait de la construction et l'entretien des routes, de la conservation des eaux et des fôrets, et, d'une façon générale à toute mesure permettant le développement de l'économie.
La propriété collective
Dans toutes les provinces Basques, les terres appartenaint à la collectivité des habitants. La terre basque était allodiale, c'est - à - dire tenue des ancêtres et non d'un suzerain. Les terres incultes étaient réparties entre les vallées ou les paroisses. Elles appartenaient à tous les habitants de la paroisse (les "voisins") et leurs gestions étaient le plus souvent confié à un syndic.
Les terres mises en culture faisaient l'objet d'appropriation privée mais pas du seul maître de maison. Elles étaient la propriété de la famille tout entière, symbolisée par la maison.
Le droit familial
Le patrimoine familial était indivisible et n'avait qu'un seul héritier. Le rôle du maître de maison n'était pas absolu. Il devait veiller à la conservation du patrimoine ancestral mais également assurer à ses frère et soeur une situation digne de leur état.
Tout membre de la famille pouvait demeurer à la maison à condition d'y travailler.
Généralement y vivaient 2 couples : celui des parents et celui de l'héritier et une grande égalité régnait entre les "maîtrs vieux" et les "maîtres jeunes".

lundi 5 avril 2010

Appartenir à une maison ou fonder une société

Au Pays Basque, la maison est une entité sociale, économique et religieuse, un vecteur d'identité pour la famille qu'elle abrite.
Avant d'être, d'être tout court, d'exister, de signifier, il faut d'être d'une maison, mais aussi être voisin et avoir un premier puis un second voisin.
Cette appartenance à un lieu, un foyer, un terrotoire, est une façon de se reconnaître entre gens du cru. D'ailleurs, lorsqu'il décline son identité, un basque dit rarement je m'appelle Untel, mais plutôt je suis de telle maison. De cet usage toujours en vigueur provient une multitude de patronymes commençant en etxe et francisés pour des questions de phonétique. Les Etcheverry (maison neuve), Etchemendy (maison dans la montagne), Etchechoury (maison blanche), Etchebeity (maison d'en bas) ou Etcheto (petite maison) sont monnaie courante. Il est ainsi fréquent de se nommer d'après des toponymes : le fils de la maison du col, celui qui habite près de la rivière, etc. Si d'autres peuples ont souvent recours aux tournures poétiques pour se nommer (l'on songe évidemment aux Indiens d'Amérique, mais également aux Orientaux), les Basques privilégient l'appartenance à une lignée, plutôt qu'une individualité. Jusqu'en 1789, le pouvoir politique était exercé par les maîtres ou maîtresses de maison qui seuls votaient, selon la règle d'une maison équivaut à une voix.

dimanche 4 avril 2010

La famille

Auguste Etcheverry et
Blanche - Léa de Béthune

Auguste Etcheverry

Jean, le fils de Saubat Etcheverry naîtra le 27 mai 1839 à St Jean - de - Luz. Il épousera Marie Chauvin, fille de père inconnu et de Marie Chauvin. ils eurent Martin en 1862, joséphine en 1864, Sabine Marie en 1865 et Auguste, mon arrière - grand - père paternel le 17 juillet 1875 à St Jean - de - Luz.
Auguste sera charpentier de marine et épousera mademoiselle Blanche - Léa de Béthune (fille d'une grande famille de propriétaire terrien de l'Aisne) le 6 décembre 1902 à Bordeaux.
L'histoire familiale raconte que la famille de Blanche - Léa s'opposa au mariage car leur fille ne devait pas d'après son rang épouser qu'un simple menuisier. Si après cela elle l'épousait quand même, elle perdrait sa particule et les biens qui devait lui revenir en cas de décès de son père ou de sa mère.

La très rude vie des marins basques

Partis au premier beau temps (mars ou avril) avec 9 mois de vivres, et la saison de pêche prenant fin le jour de la Saint Michel (29 septembre), ils étaient de retour vers la fin du mois d'octobre ou novembre. Le contrat de grosse (aventure) prévoyait quelquefois que le navire devait atteindre au retour un des ports parmi plusieurs qui étaient nommés (La Rochelle, Bordeaux, St Sébastien ou Bilbao). Il est probable que cette possibilité était laissée au capitaine afin que, suivants les vents, il atteigne le plus rapidement un de ces ports pour vendre plus facilement et à un meilleur prix les produits de la pêche avant de revenir au port d'embarquement.
Soumis au danger de la mer pendant les deux traversés, le travail le plus pénible avait lieu sur les bancs de Terre - Neuve, durant un peu moins de six mois, de sept heures du matin à onze heures du soir (selon certaines études effectuées) et sans un jour de repos, sauf si la tempête les retenait au port. Sans nouvelles de leur famille, ils pêchaient dans une mer houleuse, souvent dans la brume et dans une humidité permanente, se trouvant avec les vêtements mouillés par la mer, le soir, à l'arrêt du travail et dormant avec, dans un espace bien limité. La peur de la maladie saisissait l'équipage lorsque l'un d'eux mourait. La chasse des baleines n'était pas plus facile, étant effectuée dans des endroits plus froids, avec le danger constant, pour les embarcations, de heurter des glaces.
Malgré ces conditions inhumaines, et pour faire vivre leur famille rester au pays, de jeunes mousses âgés de 12 à 15 ans s'embarqués chaque année pour une nouvelle saison de pêche.

Destination : la mer

Saubat embarquera sur plusieurs navires de plus ou moins grandes envergures de 1816 (à l'âge de 18 ans) à 1862. D'abord comme moussaillon, puis sera matelot de 2nd classe de 1816 à 1866. Il fera tour à tour du cabotage sur la côte du Pays Basque, embarqué sur des chaloupes et des bisquines et de longs voyages vers rouen, Nantes et même S Pierre et Miquelon. En 1857 il sera déclaré "invalide pensionné" suite sans doute à un accident, car la vie de marin était difficile. Dans les dernières années il sera "inactif au foyer" car même si sa carrière de marin était finie, il le resterait jusqu'à sa mort. Il décédera en 1878 à l'âge de 80 ans.
D'après les archives de la marine nous apprenons en plus du deroulement de sa carrière, son aspect physique qui nous laisse imaginer quel homme il était.
Taille : petite ; poil : roux ; yeux : châtain ; front : petit ; nez : moyen ; bouche : petite ; menton : rond ; visage : ovale.

samedi 3 avril 2010

Suite de notre généalogie...

Martin Etcheverry épouse à St Jean - de - Luz, Gracieuse Duronea. La famille Duronea fait partit d'une des très anciennes familles d'Arcangues dans le Pays Basque. Le ménage aura 4 enfants : tout d'abord, une fille, Jeanne qui naît au moulin le 26 octobre 1795 et décéda trois mois plus tard le 26 décembre 1795.
Puis vint un fils, Jean qui naît le 8 janvier 1797 et décéda 6 jours après au moulin d'Erromardy. Vint une troisième grossesse qui aboutira à la naissance de Saubat le 10 février 1798 au moulin. Il devint marin (à l'âge de 18 ans) et épousa à St Jean - de - Luz le 3 février 1824 mademoiselle Marie Bertrand, fille d'Etienne Bertrand, charron et ouvrier de l'artillerie et de Marie Pujet fille de Joseph Pujet de Marie Sachelie. La vie de Saubat fut partager entre sa famille et la mer.
Enfin le couple Martin et Gracieuse auront un quatrième et dernier enfant de sexe féminin, Jeanne qui naîtra le 19 avril 1801 à St Jean - de - Luz.

Histoire du métier de meunier...en bref...

Ce métier est né dès l'Antiquité. Avec le développement des techniques de minoterie vers la fin des années 1850 e l'apparition de la vapeur, il a peu à peu disparu, et la plupart des meuniers se sont reconvertis en agriculteurs ou en boulangers.
Les meuniers étaient souvent en butte à l'hostilité des villageois, qui ne voyaient en eux que des voleurs qui ponctionnaient plus que leur dû.
Cette profession était très complète puisque le meunier définissait chacun des paramètres de son travail. Dans un souci de perfection, il choisissait son grain, son mélange, le type de meule et la mouture. Le métier nécessitait des connaissances variées. Chez les meuniers, l'amour du travail passait avant tout. Ils avaient conscience d'effectuer le plus beau métier qui soit. Avoir une belle clientèle et posséder un beau moulin contribuaient tout autant à leur fierté.
La construction du moulin et l'achat des ustensiles étaient trop chers pour les particuliers. Seuls les seigneurs et les riches propriétaires pouvaient en supporter la charge financière. L'entretien d'un moulin étant très coûteux et son rendement peu fiable, nombre de communes ont dû cesser leur exploitation en raison des charges qui en découlaient.
Il existe deux types de moulin : de vent ou de rivière (comme celui d'Erromardie). Les moulins vont sans cesse être améliorés. De l'invention des moulins actionnés par la machine à vapeur de James Watt, qui se développent sur la Tamise, au remplacement des meules par une série de sept cylindres en porcelaine, ensuite en acier à partir de 1820, qui annoncent l'électrification des minoteries modernes.
Lorsque le moulin avait des ailes, elles étaient utilisées comme moyen de communication. Le moulin scandait les différents rites de passage, de la naissance à la mort.
Le meunier était tout de blanc vêtu, toujours correctement et proprement habillé. Sa femme était souvent coiffée d'un bonnet de fine dentelle et apportait aussi beaucoup de soin à son habillement. Ils étaient en effet proches de la classe bourgeoise par leurs revenus et, par la spécificité de leur métier, très liés aux sciences et à l'ingénierie.
Le travail au moulin, rythmé par les conditions climatiques, était aléatoire, mais l'entretien du moulin comblait les temps morts. Le plus pénible était très certainement la livraison des sacs qui pesaient entre 50 à 100kg chacun. Il fallait aussi supporter l'odeur de la farine et l'atmosphère du moulin, saturée de bruits et chargée de poussières en suspension.
Descendant le plus souvent d'une lignée, le meunier vouait une véritable passion à son métier. Sa maîtrise des forces de la nature le faisait parfois apparaître comme un être à craindre. Ces connaissances faisaient de lui le météorologiste du village à qui l'on demandait quand couper le blé.
Les meuniers se réfèrent à plusieurs patrons qui ont presque chaque fois la particularité d'avoir affronté et vaincu le Diable. Il y a St Martin célébré le 11 novembre, St Blaise (dans l'Est de la France) et Sainte Vénére (croyance anglaise).

Conflit, vous avez - dit conflit ?

Le premier conflit que les archives nous permettent de connaître, est celui d'une affaire concernant "le moulin de Romardy" (Erromardi - 1581).
Le moulin d'Erromardi, dont dépendaient les terres communes (landes et bois) d'Accots, appartenait pour moitié à un propriétaire, le Sieur Etchebiague et pour l'autre moitié aux habitants de St Jean - de - Luz et d'Accots. Trouvant son revenu insuffisant, les habitants du quartier intentèrent un procès à la ville devant le Sénéchal, puis devant le Parlement de Bordeaux. Le 29 mars 1581, une transaction fut signée entre les parties, conforméméent à la "Sentance Arbitrale" du Parlement : les bourgeois reconnaissaient aux habitants d'Accots le droit d'être associés "à tous les droits, franchises et libertés, comme vrais voisins et habitants d'une même paroisse" ; ils les acceptaient comme co - seigneurs pour le cinquième des terres dépendant de la moitié du moulin, tout en leur accordant la libre jouissance de la moitié des communaux et padouans. En revanche, les gens d'Accots supporteraient le cinquième des charges communes.
Le texte de la transaction établissait pour les communaux, comme pour les charges et dépenses, un régime complexe aux clauses mal définies. Les gens d'Accots n'allaient pas manquer de le prendre à la lettre dans la mesure où il semblait leur garantir la libre disposition des communaux, tout en se refusant de participer aux dépenses ne se rapportant pas à leur quartier (pont, digue, quai). Ceux du bourg prétendnat au contraire que ceux d'Accots devaient se cantonner dans "le quint" des biens communs et participer à toutes les dépenses. La transaction ne fut respectée par personne, comme le montreront les conflits ultérieurs, mais elle servit d'alibi, de part et d'autre, pour justifier les manquements et les réclamations.

vendredi 2 avril 2010

Histoire de St jean de Luz - Archive

Le quartier d'Accots aurait été, à l'origine, le berceau de la paroisse, et la première église de St Jean de Luz se serait élevée quelque part au nord de la ville actuelle, dans les collines. Si ces traditions sont exactes, cela se passait en des temps fort anciens.
Plus certaine, la formation de l'agglomération autour du port à partir de l'époque où se développa la grande pêche, au XIIIème siècle. Limitée au Sud par la Nivelle, à l'Ouest par l'Océan, la campagne luzienne s'étend à l'Est et au Nord. Quelques kilomètres carré de bocage bosselé, des confins de Guéthary à ceux d'Ascain, que les documents anciens désignent sous l'appellation commune d'Accots. Un vallon, emprunté par le chemin venant de Bayonne, partageait inégalement ce paysage en deux. De part et d'autre, bordes et métairies, isolées, de médiocres dimensions et d'un médiocre rapport ; la moitié du territoire abandonnée aux friches, landes et bois - taillis, un seul véritable bois excepté, celui de Fagossou. Plus d'élevage que de cultures, de vignes et de vergers de pommiers que de céréales. Tout au Sud, dans la basse vallée et tout contre la cité, de vastes marécages.
Le nombre de paysans libres, propriétaires de leur exploitation se situait en 1681, entre 20 et 25. La poussée démographique, dans la deuxième partie du XVIIème siècle, avait déterminé l'occupation progressive des bordes par les cadets des familles paysannes.
En 1689, il y avait 36 métairies et bordes, appartenant toutes aux bourgeois luziens. En 1747, une liste donne la retranscription des noms de onze de ces propriétaires, tous notables de la ville, veuves ou héritiers mineurs de notables. En somme, à la fin du XVII siècle, une soixantaine d'exploitations au maximum, dont un peu moins de la moitié échappait plus ou moins au contrôle des magistrats luziens. Ces derniers avaient racheté la Baronnie de Saint Jean de Luz aux chanoines du Chapitre de Bayonne au XVI ème siècle. Les paysans libres, relativement nombreux, changèrent de maîtres et ne l'apprécièrent pas ; leur indépendance en souffrit certainement car les assujétissements aux lois et aux règlements durent se faire plus stricts. Jusqu'à la Révolution, les relations entre les paysans et les bourgeois furent toujours difficiles, souvent orageuses.
L'incompatibilité des tempéraments et des intérêts des laboureurs et des "marchands" (ainsi se désignaient modestement les armateurs - exportateurs - importateurs qui assuraient la direction de la communauté) était certaine. Hommes d'action, joueurs, habitués aux gros bénéfices comme aux fortes pertes, tout opposait ces bourgeois à leurs administrés de la campagne, condamnés aux maigres profits, mais opiniâtres et attachés à leur relative indépendance.
Les achats de terres, pour ces bourgeois, au XVIIème siècle au moins, étaient avant tout des placements d'argent. Ils se souciaient peu de leur exploitation, satisfaits d'en retirer leur ravitaillement domestique : cochons, volailles, laitage, vin pour leur cave, pomme et cidre. Ce n'est qu'au siècle suivant qu'ils s'aviseront de l'importance des cultures. De là, un manque d'intérêt certain à l'égard des prolèmes des petits paysans qui n'avaient, pour vivre, que leur exploitation, et la désinvolture avec laquelle ils les traitaient souvent.

Des racines dans le Sud - Ouest


























Marcel Etcheverry, mon grand - père paternel, puise ses racines dans le Sud - Ouest de la France. Un encrage fort particulièrement sur Ahetze, St Jean de Luz et Bordeaux. L'histoire familiale commence avec Martin Etcheverry, qui naît vers 1756 à Ahetze et décédera à St Jean de Luz le 18 août 1803. Il sera meunier au moulin d'Erromardy dans le quartier d'Acotzs à St Jean de Luz et cela au milieu du 18ème siècles.
Le moulin " de Romardy" était possédait pour moitié par le Sieur Etchebiague en 1509, car le moulin était sur une partie de ses terres ; d'un quart par les bourgeois de la ville et par l'autre quart par les paysans d'Acots. Le moulin devient très tôt la propriété à part entière des maitres d'Etchebiague, les olabaratz, dont 9 membres furent bayles de St Jean de Luz de 1652 à 1757, et qui conservèrent le domaine pendant 300 ans, jusqu'en 1839.
Sous le Second Empire, le propriétaire était M. Dominique Dathané, maire de 1855 à 1869, et ami de napoléon III, qu'il recevait au "Château d'Etchebiague". Son neveu revendit le domaine à un rentier parisien, M. Lemaire. L'héritière de celui - ci décida de lotir une quinzaine d'hectares en 1924. Et dès 1925, le moulin d'Erromardie fût transformé en une maison d'habitation.














jeudi 1 avril 2010

Qui étaient nos ancêtres ?

La réponse n'est pas si simple. Bien que nés sur le vieux continent, dans la maternité ou la maison d'une grande ville ou d'un village ; nous sommes tous issus de multiples brassages auxquels le fameux melting pot américain n'a rien à envier. Mais dites - vous bien que, si, comme Louis XIV, vous descendez de Ramsès II, vous descendez également du roi David, et donc de la lignée des rois d'Israël et des patriarches de la Bible, avec le père Adam pour terminus obligé. Seuls varient, finalement, le chemin conduisant à ce vénéré patriarche.
Maintenant, à vous de découvrir une partie de nos ancêtres qui ont été par leur vécu et leur histoire, les bâtisseurs de votre personnalité, les responsables de votre identité.