lundi 19 juillet 2010

Lacunes d'Archives

Bon je dois malheureusement arrêter les recherches du côté de Martin Etcheverry né vers 1756 car il y a des lacunes du côté des Archives départemantales des Pyrénées Atlantiques.

jeudi 10 juin 2010

"Grand métier..."

Surnommée "Grand métier" par les marins eux - mêmes, la pêche dans les eaux glacées de l'Atlantique nord est une noble activité qui requiert courage, endurance, et amour de la mer. Car de nombreux marins ne sont pas revenus à bon port. Qui mieux que Pierre Loti, dans "Pêcheurs d'Islande", a évoqué les immenses ciels gris qui se confondent avec la mer, les soleils dans chaleurs et les colères noires de l'océan ?
L'histoire de la pêche débute réellement au XVIIIsiècle. St Pierre et Miquelon accueille tous les grands voiliers qui partent de Fécamp ou St Malo, avec une trentaine d'hommes, pour une campagne de plusieurs mois. Arrivés sur les bancs, les marins mettent les doris, barques à fond plat, à l'eau et tendent les lignes de fond, longues de trois kilomètres chacune.
Après des mois de dur labeur, avec 6 heures de repos par jours et un seul jour chômé pour le 15 août, la fête de la Vierge Marie, les bateaux reviennent chargés, avec un équipage pas toujours complet.
Certains marins se sont noyés ou perdus, victimes de la brume ou des glaces flottantes.
Il existe aussi un armement St pierrais, composé de goélettes de petit tonnage et de gros doris appelés Warrys. Les goélettes saint - pierraises vont pêcher sur les bancs et reviennent cinq à six fois par saison, tandis que les Warrys font de la pêche côtière et reviennent quotidiennement.
Au début du XXème siècle, les armateurs d'Arcachon se lancent dans la grande pêche au large de Terre - Neuve et de l'Islande avec les chalutiers à vapeur. C'est la fin des voiliers morutiers. Au lendemain de la Guerre, les navires - usines, qui pêchent et conditionnent le poisson, prennent le relais - c'est l'âge d'or de la pêche.

Saint Pierre et Miquelon

Petite archipel située à quelques kilomètres de Terre - Neuve, St Pierre et Miquelon est depuis 1985 une collectivité territoriale française de l'Atlantique Nord.
Fréquentée dès la fin du XV ème sicles par des pêcheurs basques et bretons, sa découverte au début des années 1500 a suscité très vite toutes les convoitises : les basques et les Bretons, premiers arrivés, ont jalousement gardé le secret de sont existence, conscients de la richesse que représentait cette zone de pêche.
Histoire de St Pierre et Miquelon
La découverte de l'archipel
C'est le 21 octobre 1520 que l'archipel de St Pierre et Miquelon est officiellement découvert par le navigateur portugais José Alvarez Faguendes. Ce dernier le baptise " Les Onzes Milles Vierges", en souvenir d'une légende attribuée à St Ursule et ses compagnes.
Mais les Onzes Milles Vierges ne restent pas bien longtemps sous le drapeau portugais car dès 1536, Jacques Cartier, dépêché par le roi de France François 1er, prend possession des îles. La ville de St Pierre est progressivement fondée par des Basques, des Bretons et des Normands.
De 1690 à 1814, Français et Anglais se disputent alternativement St Pierre et Miquelon. A neufs reprises, l'archipel passe des mains des uns et des autres. Ce n'est que le second traité de Paris, du 20 novembre 1815, qui marque la rétrocession définitive des îles St Pierre et Miquelon à la France.
Depuis St Pierre et Miquelon est toujours resté sous la juridiction française. De territoire d'Outre - Mer en 1946, les îles sont finalement devenues Collectivités territoriales en 1985.

dimanche 6 juin 2010

Etat de service dans la marine de services et de commerces

ETCHEVERRY Jean
né le 27 mai 1839 à St Jean de Luz dépatement des Basses pyrénées, fils de Saubat et de marie BERTRAND.

Taille : 1,335 m ; cheveux : châtains ; frond : rond ; sourcils : châtains ; yeux : châtains ; nez : long, bouche : grande ; menton : rond ; visage : long.

Demeure à St Jean de Luz.

Inscrit le 27 mai 1853.

1853 : Permis pour Bayonne le 27 mai 1853. Embarqué au dit port le 28 du même mois sur la Bisquine "L'Elisabeth" allant au cabotage rôle n° 88 de Bayonne. Débarqué à Bayonne le 12 août 1853 retour au port les 14 du dit. Permis pour Bayonne le 16 du même mois retour au port le 26 août 1853.
1854 permis pour Bayonne le 13 janvier 1854. Embarqué au dit port le 14 du dit sur la Goélette "La Mère Chérie" allant au cabotage rôle n° 101 de Morlaix. débarqué à Marseille le 22 août 1854 retour au port le 2 septembre suivant. Permis pour Bayonne le 17 septembre 1854. Embarqué au dit port le 18 du même mois sur la Bisquine "Le Chanda" allant au cabotage rôle n° 177 de Bayonne.
Débarqué à Bayonne le 2 février 1855 retour au port le 3 du dit. Embarqué à St Jean de Luz le 18 août suivant sur la Chaloupe "La Jeanne" n°2 en mer rôle n° 14.
Porté aux novices le 27 mai 1855 à f° 48 n° 197.
Le Commissaire de l'Inscription Maritimes.

1855 : Embarqué le 18 avril 1855 sur la Chaloupe "La Jeanne n° 2", rôle n° 14, pêche, débarqué le 20 juin 1855.
Embarqué le 30 juin 1855 sur la Chaloupe "L'Elisabeth", rôle n° 18, pêche, débarqué le 22 août 1855.
Embarqué le 4 septembre 1855 sur la Chaloupe "La Jeune Marie", rôle n° 19, pêche, débarqué le 20 octobre 1855.
Permis pour Nantes le 22 octobre 1855. Embarqué à Nantes le 5 janvier 1856 sur le trois mats "Richelieu", rôle de Nantes n° 18 (L.C).
Porté aux Matelots le 3 juillet 1857
à f° et n° 516.

Fonctions temporaires, actions d'éclats, récompenses honorifiques
Gabier
Le 3 juillet 1857 mesurait 1,42 m.
1856 : Embarqué à Nantes le 5 janvier 1856. Novice sur le trois mats "Richelieu" Rôle de Nantes n° 18 (Réunion).
1857 : Débarqué au Havre le 30 novembre ....7 décembre 1857 (présent au quartier) permis pour Bayonne le 23 février 1858. Embarqué au dit port le 25 du même mois Novice sur le "Courrier de St Pierre" Rôle n° 31 (T.N) Débarqué le 11 novembre 1858 à St Pierre - Terre - Neuve et débarqué le même jour sur le ......... "Réveil Matin" à Bayonne.........lequel il a effectué son retour sur "France", en qualité de passager.
1859 : rentré au quartier. Embarqué 10 mars 1859, Matelot, sur la Chaloupe "La St Anne" Rôle n° 16 ( pêche) Débarqué le 26 avril 1859.
Embarqué le 27 avril 1859, matelot, sur la Chaloupe " La Petite Jeanneville" rôle n° 11 (pêche) Débarqué le 27 mai 1859.
Levé pour le....et dirigé sur le port de Toulon le 28 mai 1859...du dit port le 3 juin 1859 et destiné à la 3 ème Compagnie d'Inactifs(?)
1862 : Embarqué le 1er septembre 1859 sur la Frégate "L'Impératrice Eugénie Debré" et congédié le 1er juin 1862.
Embarqué le 9 juin 1862 matelot sur la Chaloupe "Jeanne Marie" Rôle n° 30 (Bornage). Débarqué le 20 juillet 1862.
1863 : Inactif
1864 : Inactif

Cet homme ayant été amputé d'une jambe à la suite d'un accident de chemin de fer à été porté aux hors de service le 26 juin 1864 à f°107 N)214.
Le Commissaire de l'Inscription Maritime.

Le 26 juin 1864 mesurait 1,62m.
1865 Embarqué le 27 mai 1865 Patron sur "Le Léopold". Rôle n° 13

porté aux hors de service de 1865 F° et N° 85

Patron du 4 juillet 1866 au 1er février 1878.
Enfants : Martin né le 30 septembre 1862
Joséphine née le 5 septembre 1864
Sabine Marie le 3 octobre 1865

Décédé à St Jean de Luz le 14 février 1878
Le Commissaire de L'Inscription Maritime.
Signé : Bonfils de Lafaurie
un brick




un lougre


une Chaloupe


Définition

Brig : voilier à deux mats, misaine et grand - mât, grée à voiles carrées.


Brick : navire marchand ou à usage multiples anciens.


Cabotage : désigne un type de naviguation maritime qui consiste à se déplacer de port en port en restant à proximité des côtes. Ce terme désignait initialement une activité de transport marchand. Elle désigne aujourd'hui l'activité de navigation de plaisance la plus répandue. Elle concerne généralement une bande côtière d'environ 20 milles marins.

1 milles marin = 1852 métres.


Chaloupe : embarcation non pontée, dont on se sert dans les ports et que les grands navires embarquent pour le service du bâtiment.


Gabier : Matelot en charge de la manoeuvre d'un navire.


Lougre : Petit bâtiment de pêche ou de cabotage à trois mâts. Un lougre est un ancien type de bateau utilisé sur les côtes de la Manche et en Océan Atlantique jusqu'à la Loire. Il est généralement gréé de trois mâts à pible (c'est - à -dire fait d'une seule partie). (Mât de misaine - grand mât - Mât d'artimon ou Mât de Tape - cul). Les voiles sont gréées au tiers. Certains mâts peuvent être gréés de huniers et de perroquets. les lougres peuvent être de guerre, de pêche (bisquine), de transport (chasse - marée).


Mot = Matelot : Le matelot de 2 ème classe, ou apprenti - marin est un grade militaire de la Marine Nationale. C'est le 1 er grade de la hiérarchie, correspondant au soldat dans l'Armée de Terre. Il est familièrement appelé "mousse".


Bornage : Petit cabotage.

vendredi 28 mai 2010

Etat de service dans la marine de sevices et de commerces

La généalogie d'une famille ne se résume pas qu'à une date de naissance et de décès. je recherche donc la profession de chacun de nos ancêtres pour mieux les connaître et apprendre à travers cela qui ils étairent vraiment. Voilà l'exemple pour Saubat Etcheverry, marin de son état.

Après avoir recherché les états de services auprès des services de la Marine de Rochefort, de Saubat et de Jean Etcheverry, j'ai réalisé une transcription des documents pour mieux comprendre chacun de leurs périples entre Bayonne, Nantes, Rouen, St Pierre et Miquelon entre autre.

Merci papa pour le coup de main !

Etcheverry Saubat

né à St Jean de Luz le 10 février 1798

Taille : petite ; poil : roux ; yeux : châtain ; front : petit ; nez : moyen ; bouche : petite ; menton : rond ; visage : ovale.
Fils de feu Martin meunier et de Gracieuse DURONEA
Demeure à feu fils, rue du Centre n°5.

1816 : le 29 mars 1816 à St Pierre et Miquelon, sur la Goélette La liberté, Capitaine HIRIBARREN. Revenu du voyage le 10 (?) 1816.
1817 - Le 6 avril 1817. Parti du port Socoa sur la Goélette L'Etoile, Capitaine CARRERE, pour St Pierre et Miquelon.
débarqué à Bayonne le 6 (?), pour le même jour.
1818 - Le 16 mars embarque à Bayonne sur la Goélette La Nouvelle Alliance, Capitaine FAGONDE, en qualité de passager, allant à St Pierre et Miquelon, où il doit embarquer sur la Goélette Le St Pierre, Capitaine OBREUS, au (?) au dit lieu jour (?),Nouvelle.

Porté aux mots à f.30.n°117

1816 - le 14 mars 1816 à St Pierre et Miquelon, sur la Brick L'Espoir, Capitaine MAMESEAU, revenu du voyage le 7 décembre 1816.

1816 à 1828 : Matelot 2ème classe.

1826 - le 4 avril embarqué à Bayonne sur le Brick L'Actif, Capitaine MAMESEAU, pour St Pierre et Miquelon rôle n° (?) Débarqué à Bayonne, le 30 septembre 1826.
1827 - le 2 janvier. Embarqué à Bayonne sur le chasseur La Zélia. Capitaine (DUCRBER) pour le cabotage : débarqué à Bayonne, le 8 mai 1827.
1827 - le 20 juillet. Embarqué à Bayonne sur le Brick La Zélia, Capitaine (FAUTAT), au L?C. (?).
1828 le 17 avril embarqué à Bayonne sur la Goélette L'Elisabeth, Capitaine RENAUDEAU allant au cabotage : débarqué à Rouen, le 21 juillet 1829. présenté au bureau le 19 (?).
1829 : Le 26 septembre embarqué à Bayonne sur le chasseur Le Rossini, Capitaine HARISMENS y, allant au cabotage : débarqué à Bayonne, le 29 mai 1830.
1830 : le 19 juillet embarqqué à Bayonne sur le Brick L'Aimée, Capitaine CHURITS, allant au cabotage. Débarqué à Bayonne le 30 janvier 1832.
1832 : le 20février embarqué à Bayonne, sur L'Aimée, Capitaine CHURITTO allant au cabotage. Débarqué à Nantes, le 25 octobre 1832, présenté au bureau le 6 novembre (?).
1832 : Le 19 novembre embarqué à Bayonne, sur le Brick Le Léonidas, Capitaine BASTERRETCHE - allant au cabotage. Débarqué le 23 février 1833 * époque du naufrage du Brick Le Léonidas à l'Ile de Sains présent au bureau le 12 mars suivant.
1833 : le 23 mars embarqué à Bayonne, sur le Brick L'Actif, Capitaine MANESEAU, allant à St Pierre et Miquelon, note n° 44. Débarqué à Bayonne le 2 septembre 1833.
1833 : le 21 septembre embarqué à Bayonne sur le Brick Le Hazard, Capitaine DIBARBARURE, allant au cabotage rôle n° 64. Débarqué à Bayonne le 1er avril 1834.
1834 : le 12 avril embarqué à Bayonne sur le Brick La Louise, Capitaine DUPUY, allant à St Pierre et Miquelon rôle n° 25. Débarqué à Bayonne le 8 septembre 1834.
1834 : le 9 septembre embarqué à Bayonne sur le Lougre Le Rossini, Capitaine IBARRA, allant au cabotage, rôle n° 57. Débarqué à Bayonne le 27 février 1835.
1835 - le 14 avril embarqué à Bayonne sur le Brick Le Pierre Amélie, Capitaine LACOUTURE, allant au cabotage, rôle n° 35. Débarqué à Bayonne, le 8 septembre 1835.
1835 le 18 septembre embarqué sur la Chaloupe, Le Petit François, Patron ONDICOLA, à la pêche au poisson frais. Débarqué le 21.
1835 - le 23 septembre embarqué à St Sébastien, sur le Lougre François La Nouvelle Marée, Capitaine DESPARENET, allant au cabotage, rôle n° 185.
Débarqué à Bayonne le 24 juin 1836.
1836 : Le 26 juin embarqué à Bayonne sur La Nouvelle Marie.
Capitaine DESPARENET, allant au cabotage rôle n° 59. Débarqué à Bayonne.
1837 le 6 juillet 1837 * : le 19 juillet 1837. donné permis pour Bayonne : le dit jour embarqué à Bayonne sur le Lougre La Nouvelle Marie Capitaine DUPARMET (?) allant au cabotage rôle n° 54 Débarqué à Bayonne le 27 novembre 1837. Le 23 décembre 1837 embarqué à Bayonne Mot sur le Brick "L'Aimable Irène", Capitaine MAGUE, allant au cabotage rôle n° 116 (?).
1838 : Débarqué à Bayonne le 19 décembre 1838
le 31 décembre 1838 embarqué à Bayonne mot sur le Lougre " Le Courrier Basque", Capitaine MIQUELENO, au cabotage rôle n° 29.
Débarqué à Bayonne le 10 mars 1939.
1839 : le 13 mars embarqué à Bayonne sur le "Courrier Basque", Capitaine MIQUELENO au cabotage rôle n° 18. Débarqué à Bayonne le 17 mars 1840 (12". 40). Le 26 mars 1840 embarqué à Bayonne sur le Lougre "Le Rossini", Capitaine DUHART. Au cabotage rôle n° 27.

= en 1840 : était matelot de 2nd Classe.
18 - Rquort (?) de services à l'Etat et naviguation au Commerce.

1840 : le 26 mars embarqué à Bayonne sur le Lougre " Le Rossini", Capitaine DUHART, au cabotage rôle n° 27. Débarqué à Bayonne le 6 août 1840 (4 ; 10). Le 24 août 1840 embarqué à Bayonne sur le Brick " La Renaissance" Capitaine DUNATTE, au cabotage rôle n° 57
Débarqué à Bayonne le 29 avril 1841 (8m05)
1841 le 4 juin embarqué à Bayonne sur le Brig " L'Alexandre", Capitaine BERGEREAU, au cabotage rôle n° 65. Débarqué à Bayonne le 22 juin-
1842 le 28 mars 1842 embarqué sur "Le Petit" françois, Chaloupe de pêche, rôle n° 7 de 1842.
Débarqué le 28 avril (0.29). le 29 embarqué sur le Brig "Le Basque", Capitaine DUPUY, allant à St Pierre et Miquelon rôle n° 49. Débarqué à bayonne le 1 er mars 1843;
1843 : le 2 août embarqué à Bayonne, mot, sur le Brig Le Yasses, Capitaine LAFOURCADE rôle n° 167, allant au cabotage débarqué à Marseile le 167.....1, 15) le 187 - embarqué au dit lieu, mot, sur le même navire, même Capitaine, rôle n° 563, allant à Haïti, débarqué à Marseille le 9 mars 1844. Le 10 avril embarqué au dit lieu, Mot (=Matelot), sur le même navire, même Capitaine, rôle n° 179, allant au gd cabotage débarqué à Bayonne le 26 juin suivant. Le 10 (juillet) (?) embarqué à Bayonne, Mot, sur le "Jeune Edouard", Capitaine DARDISGUY, rôle n° 34, allant au cabotage,
1845 : débarqué à Bayonne le 17 juillet 1845 - le 21 embarqué à Bayonne, Mot, sur le "Jeune Edouard", Capitaine DARDISGUY, rôle n° 107...
1846 : allant au cabotage débarqué çà Bayonne le 19 février 1846. Le 11 mars suivant embarqué, mot, sur la "Jeanne", Capitaine BERGARE pour pêcher en mer rôle n° 12.
1847 : Débarqué le 4 août 1846. Le 19 mars 1847 - embarqué à Bayonne mot sur le "Flambarts (?) les Basses Pyrénées, Capitaine LAXALDE, rôle n° 148 allant au cabotage, débarqué à Bayonne le 14 janvier 1848 rôle n° 4. Le 16 août suivant embarqué à Bayonne sur "La Bidartine", Capitaine MESPLESE, rôle n° 27, allant au cabotage, débarqué à Bayonne le 4 décembre : retour au port le 31 du dit.
Le 1er mars 1849 passé au hors de service à f°114 n° 53 suivant, dépêche ministérielle du 19 février 1849.
Le Commerce de l'Interieur Maritime.
Porté le 1er janvier 1866 sur la nouvelle matricule f° et n° 11.
( toujours matelot 2nd classe = invalide pensionné).
1850 : le 1er janvier 1850 - Inactif - Embarqué à St Jean de Luz.
1851 : le 3 août 1851 - mateot sur la Chaloupe " Le jeune St Nicolas" pêche en mer rôle n° 16.
Débarqué le 14 septembre 1851.
1852 : Embarqué à St Jean de Luz, le 20 mars 1852 matelot sur la chalope La..........pêche en mer rôle n° 6
Débarqué le 28 mars 1852 - Embarqué au dit port le 29 du dit matelot sur la même chaloupe pêche en mer rôle n° 6. Débarqué le 1 er juin 1852. Embarqué à St Jean de Luz le 8 juillet 1852, matelot sur la Chaloupe le "Petit Marie" pêche en mer rôle n° 19. Débarqué le 15 juillet 1852 - permis pour Bayonne le même jour. Embarqué audit port le 16 du même mois matelot sur le Lougre "Les Deux - Frères" allant au cabotage rôle n° 56 de Bayonne-Débarqué à Bayonne le 6 octobre 1852 retour au port le 7 du dit. Permis pour Bayonne le 21 mars 1853. Embarqué au dit port le 25 du même mois matelot sur la Bisquine "Elisabeth", allant au cabotage rôle n° 71 de Bayonne. Débarqué à Bayonne le 12 août même année retour au port le 14 du dit.
1854 : le 1 er janvier 1854 : Inactif. Embarqué à St Jean de Luz le 10 avril 1854, matelot sur la chaloupe "La Jeanne" n°2, pêche en mer rôle n°12. Débarqué le 8 mai 1854. Permis pour Bayonne le même jour. Embarqué au dit port le même jour, matelot sur la Bisquine "Le Chanda", allant au cabotage rôle n° 177 de Bayonne à débarqué à Bayonne le 31 juillet 1854 retour au port le 1 er août suivant permis pour Bayonne le 12 août 1854. Embarqué au dit port le 16 du même mois matelot sur la Bisquine "Le Chanda" allant au cabotage rôle n° 189 de Bayonne. Débarqué à Bayonne le 2 février 1855 retour au port le 3 du dit. Embarqué à St Jean de Luz le 17 avril 1855 matelot sur la Chaloupe la "St Anne" pêche en mer rôle n° 12. Débarqué le 20 juin 1855. Embarqué à St Jean de Luz le 28 du dit 2nd matelot sur la Chaloupe "L'Elisabeth" pêche en mer rôle n° 18. Débarqué le 3 août 1855. Embarqué à St Jean de Luz le 4 août 1855 matelot sur la Chaloupe "Les quatres - frères", pêche en mer rôle n° 1.
Débarqué le 4 octobre 1855. Embarqué à St Jean de Luz le 11 mars 1856 matelot sur la Chaloupe " La Jeanne" n° 2 pêche en mer rôle n° 14, débarqué le 3 mai 1856. Embarqué le 3 du dit sur la même chaloupe, pêche en mer rôle n° 15, débarqué le 30 mai suivant.
Embarqué à St Jean de Luz le 13 juillet 1856 matelot sur la Chaloupe " L'Elisabeth" pêche en mer rôle n° 25 débarqué le 6 septembre 1856. Embarqué le 18 mars 1857.
1857 : Sur la "Jeanne" n°2 rôle n° 15. Débarqué le 2 mai 1857. Embarqué le 3 mai 1857 matelot sur la même - rôle n° 18 Pêche. Débarqué le 2 septembre 1857.
Inactif dans ses foyers à St Jean de Luz 1878.
Décédé à St Jean de Luz le 14 septembre 1878.
par le Commissaire de l'Inscription maritime
Signé : L. LABORDE.

samedi 8 mai 2010

Les noms de familles

Bertrand : Nom de personne d'origine germanique, formé avec les mots berht = brillant, et hramm = corbeau. le "D" final est dû à la contamination par le suffixe - AND.
de Béthune : Nom donné à celui qui est originaire de la ville de Béthune (62). Le sens de ce toponyme demeure mystérieux : on a proposé le préfixe bi-, suivi du germanique - thun (= ferme, enclos, puis groupe d'habitation, cf l'anglais town), ou encore l'ancien français betun (= terre boueuse). A noter qu'une rivière de Normandie s'appelle la Bétune.
Chauvin : Nom fréqent dans l'Ouest. C'est le sobriquet, diminutif de chauve, éventuellement utilisé comme nom de personne médiéval.
Daguerre : Vient du métier : fabricant de dagues (qui était une épée à large lame et courte au XIVème - XVII ème siècle - grand couteau de vénerie qui se réalisé avec les premiers bois, simple, des jeunes cervidés).
Desclaux : signifient "des enclos" (latin clausum)
Etcheverry : Nom basque fréquent dans les Pyrénées - Atlantique. Comme beaucoup de noms basques, c'est au départ un toponyme signifiant la maison neuve (etche = maison + berri = neuf).Variantes : Etcheberry, Detcheverry, Etcheberria, Etcheverria, Etcheverrya
Labat : Fréquent en pays gascon, le nom peut avoir deux sens. Soit il signifie "abbé" soit, et c'est sans doute le plus souvent le cas, il s'agit d'un toponyme ayant le sens de "vallée" (agglutination de "la vath").
Lefèvre : Le nom désigne un forgeron.
Puget : Variante du nom Pouget, qui signifie "petite colline".

mercredi 5 mai 2010

La danse





Fêtes religieuses ou profanes, veillées, sont autant d'occasions de danser. Jusqu'au 19 èmes siècles, les hommes exécutent en rond les "jauziak" ou sauts, annoncés à haute voix par un meneur. Les danses mixtes sont essentiellement des danses en chaîne "soka dantza", ayant souvent un caractère cérémonial. A la fin du 19 ème, apparaissent lors des fêtes patronales, polkas, quadrilles et fandango.
De nos jours, les sauts font partie intégrante de tout les cortèges, spectacles et fête de village : carnavals labourdins, cavalcades bas - navaraises, procès satirique "toberak", charivaris, mascarades et pastorales souletines...
La pastorale héritée des mystères ruraux du Moyen Age, est un spectacle monté et joué pour tout le village. La mise en scène, très codifiée, obéit à des principes immuables en musique, textes, chants, défilés et bataille en musique, textes psalmodiés et danses. Le thème récurrent est la victoire des bons contre les méchants, soit celles des "Chrétiens" sur les "Turcs". Les acteurs parcourent la scène selon des trajets prescrits, alors que les "Satans", vêtus de rouge et chargés de semer la discorde, interviennenet régulièrement pour divertir les spectateurs avec leurs danses.

mardi 4 mai 2010

Rites et traditions funéraires, ainsi va la mort

Jusqu'au milieu du 20ème siècle, dans les campagnes, les voisins jouent un rôle essentiel lors des rites funéraires.La mort est annoncée aux abeilles et au premier voisin. Celui - ci, aidé de son épouse, prend en charge tous les préparatifs des funérailles ainsi que les travaux domestique de la maison. Il va à l'église chercher la croix paroissiale pour l'installer pour l'installer dans la chambre mortuaire. Il s'occupe aussi d'avertir les autres membres de la famille. Les voisines lavent et préparent le défunt, elle glissent entres ses doigts son chapelet. Les murs de la chambre sont tendus de linges piqués de rameaux bénis.La première voisine accueille les visiteurs et les conduit auprès du défunt. Elles reçoit les offrandes de lumières et de prières. Le cortège funèbre emprunte "hibidea", le chemin sacré, qui relie la maison à l'église. Le premier voisin marche en tête portant la croix paroissiale. Son épouse tient les cires de deuil allumés dans un panier. Les voisins se chargent du cerceuil, les femmes suivent, revêtues de leurs longues capes noires.L'enterrement est suivi d'un repas qui rassemble la famille et le voisinage. Durant toute un année, les proches du défunt vivent en marge des fêtes et des divertissements. La cire de deuil est allumée quotidiennement à l'église, sur le "jarleku" de la maison.Au cimetière, la tombe est régulièrement entretenue. Aux 17 et 18 èmes siècles, elle est surmontée d'une stèle discoïdale tabulaire ou cruciforme richement ornée.

dimanche 2 mai 2010

Le basque, une langue atypique

Atypique, la langue basque l'est notamment dans sa structure. Contrairement à toutes les langues indo - européennes, elle ne répond pas à la construction classique du Sujet Verbe Complément. La construction du basque est si spécifique qu'elle suscite l'intérêt de nombreus linguistes. D'autres langues comme le géorgien, ont des structures grammaticales voisines. Pour fuir les invasions indo - européennes, certains peuples se seraient réfugiés les uns dans le Caucase, les autres dans les Pyrénées, selon l'une des thèses retenues pour expliquer les relations entres les deux idiomes ( langue propre à une communauté).
Si les origines du basque restent pour le moins incertaines, son ancienneté sur les deux versants des Pyrénées et dans les plaines de l'Ebre et de la Garonne est révélée par les pierres tombales du Comminges (le sud du département de la Haute - Garonne). C'est donc dans la Haute - Garonne que l'on trouve les plus anciens vestiges de la langue basque.
L'orthographe basque est plus simple, plus phonétique que celle du français. Toutes les lettres se prononcent, toujours de la même manière et sans qu'il y ait fusion de plusieurs lettres en un seul nom. L'alphabet basque est quand même un peu différent de l'alphabet français. Les lettres C, V, W, Y, ainsi que les accents n'existent pas.
La prononciations :
E : se prononce (é)
J : (i)
Z : (s)
G : (gu)
X : (ch)
U : (ou)

Parlez un peu :
oui : bail
non : ez
bonjour : egun on
Au revoir : Ikus arte
Merci : Milesker
C'est bon ! : Ona da !
Assez : Aski
A votre santé : Zure Osagarriari
Il fait beau : Aroona da

mardi 20 avril 2010

Famille Labat

Joseph Labat et Marie - Antoinette Bourdat


Famille Labat

(Jean Labat, Lucienne Labat, Joseph Labat, Marie - Antoinette Bourda, René Labat)

(Renée Labat, André Labat, Ginette Labat)




lundi 19 avril 2010

suite



Marcel Etcheverry


Blanche Etcheverry


Jean Etcheverry


Marcelle Etcheverry


Auguste et blanche - Léa eurent six enfants : Marcelle, René, Jean, Blanche, Alice et Marcel, mon grand - père.
Marcel né le 10 août 1917. Il sera dans un premier temps épicier puis chauffeur de taxi. Il participa à la Seconde Guerre Mondiale. pendant l'une de ses permissions pendant la guerre, il épousa Lucienne Labat, née le 5 octobre 1921, fille de grand commerçant. Sa famille disposait d'un grand commerce et d'un banc sur le marché des Capucins de Bordeaux. Son père employaient plusieurs personnes et Lucienne devait mettre la main à la patte auprès d'une mère un peu rigide, car pour elle le travaille avait une grande importance.
Marcel Etcheverry fut un homme intègre, travailleur et profondément gentil. Il aimait joué à la pétanque et en récolta quelques coupes lors de petits tournois. Il décédera le 28 septembre 1995 à Bordeaux suite à syndrôme de glissement, car il n'avait plus goût à la vie depuis l'amputation d'une jambe. Il fut contraint de rester le reste de sa vie dans un fauteuil roulant au premier étage de son appartement car ma grand - mère ne voulu déménager.


mardi 6 avril 2010

Les institutions

Le droît d'aînesse
Ajourd'hui encore l'unité familiale maintient son intégrité en évitant le morcellement des propriétés. Une coutume qui a souvent bien contraint les notaires à user d'artifices pour contourner la loi française obligeant au partage des biens. A la campagne en particulier, l'obsession était de transmettre l'etxe dans son intégralité (maison, terres, droits sur les biens communaux) à une lignée de sucesseurs : il fallait que la maison ait une suite. Les aînés, fille ou garçon, étant souvent les héritiers, écrire une autre histoire revenait aux cadets. Ceux - là entraient dans le clergé ou la marine, se faisaient artisans, entraient comme domestiques dans la famille ou ailleurs, ou bien s'exilaient en Amérique...
Dans certains cas, les aînés s'installaient maritalement à la ferme de leurs parents et n'officialisaient l'union qu'une fois la passation réalisée. Ceux qu'on appelait les maîtres jeunes prenaient alors la place des maîtres vieux, qui devenaient co-gestionnaires de l'etxe.
La femme Basque apparaît comme ayant la même condition juridique que l'homme. Ceci se manifeste surtout à travers les règles successorales. Qu'il soit fille ou garçon, l'aîné hérite de tous les biens. La dérogation n'est admise que si l'aîné est infirme ou "idiot".
Le rôle "d'Etxeko - jaun"
De tous temps, la maison a été la cellule de base , l'organisation sociale des Basques. La responsabilité du maître de maison "l'etxeko - jaun" ne se limitait pas à la cellule familiale. Elle lui donnait droit de participer à l'administration de l'ensemble de la communauté paroissiale dans le système de démocratie directe.
Chaque paroisse déléguait par la suite des représentants à l'assemblée générale de la vallée de la province.
Les assemblées paroissiales
Ces assemblées regroupaient tous les maîtres de la maison de la paroisse, le dimanche, à l'issue de la messe. On y décidait collectivement des divers droits appartenant à la communauté, des dépenses des communes de la paroisse, des emprunts, des taxes...
Les maîtres de maison répartissaient entre eux les droits d'usage sur les terres communes.
Le biltzar du Labourd
L'assemblée générale de la province du Labourd se réunissait chaque année au château de Motte à Utaritz. Elle regroupait les délégués des paroisses du Labourd, sous la présidence d'un bailli.
Cette assemblée, comme celle des autres provinces, avait une compétence politique, législative, administrative et financière.
Les débats concernaient les rapports du pays avec la royauté, les doléances à présenter au roi. Administrativement, le Biltzar s'occupait de la construction et l'entretien des routes, de la conservation des eaux et des fôrets, et, d'une façon générale à toute mesure permettant le développement de l'économie.
La propriété collective
Dans toutes les provinces Basques, les terres appartenaint à la collectivité des habitants. La terre basque était allodiale, c'est - à - dire tenue des ancêtres et non d'un suzerain. Les terres incultes étaient réparties entre les vallées ou les paroisses. Elles appartenaient à tous les habitants de la paroisse (les "voisins") et leurs gestions étaient le plus souvent confié à un syndic.
Les terres mises en culture faisaient l'objet d'appropriation privée mais pas du seul maître de maison. Elles étaient la propriété de la famille tout entière, symbolisée par la maison.
Le droit familial
Le patrimoine familial était indivisible et n'avait qu'un seul héritier. Le rôle du maître de maison n'était pas absolu. Il devait veiller à la conservation du patrimoine ancestral mais également assurer à ses frère et soeur une situation digne de leur état.
Tout membre de la famille pouvait demeurer à la maison à condition d'y travailler.
Généralement y vivaient 2 couples : celui des parents et celui de l'héritier et une grande égalité régnait entre les "maîtrs vieux" et les "maîtres jeunes".

lundi 5 avril 2010

Appartenir à une maison ou fonder une société

Au Pays Basque, la maison est une entité sociale, économique et religieuse, un vecteur d'identité pour la famille qu'elle abrite.
Avant d'être, d'être tout court, d'exister, de signifier, il faut d'être d'une maison, mais aussi être voisin et avoir un premier puis un second voisin.
Cette appartenance à un lieu, un foyer, un terrotoire, est une façon de se reconnaître entre gens du cru. D'ailleurs, lorsqu'il décline son identité, un basque dit rarement je m'appelle Untel, mais plutôt je suis de telle maison. De cet usage toujours en vigueur provient une multitude de patronymes commençant en etxe et francisés pour des questions de phonétique. Les Etcheverry (maison neuve), Etchemendy (maison dans la montagne), Etchechoury (maison blanche), Etchebeity (maison d'en bas) ou Etcheto (petite maison) sont monnaie courante. Il est ainsi fréquent de se nommer d'après des toponymes : le fils de la maison du col, celui qui habite près de la rivière, etc. Si d'autres peuples ont souvent recours aux tournures poétiques pour se nommer (l'on songe évidemment aux Indiens d'Amérique, mais également aux Orientaux), les Basques privilégient l'appartenance à une lignée, plutôt qu'une individualité. Jusqu'en 1789, le pouvoir politique était exercé par les maîtres ou maîtresses de maison qui seuls votaient, selon la règle d'une maison équivaut à une voix.

dimanche 4 avril 2010

La famille

Auguste Etcheverry et
Blanche - Léa de Béthune

Auguste Etcheverry

Jean, le fils de Saubat Etcheverry naîtra le 27 mai 1839 à St Jean - de - Luz. Il épousera Marie Chauvin, fille de père inconnu et de Marie Chauvin. ils eurent Martin en 1862, joséphine en 1864, Sabine Marie en 1865 et Auguste, mon arrière - grand - père paternel le 17 juillet 1875 à St Jean - de - Luz.
Auguste sera charpentier de marine et épousera mademoiselle Blanche - Léa de Béthune (fille d'une grande famille de propriétaire terrien de l'Aisne) le 6 décembre 1902 à Bordeaux.
L'histoire familiale raconte que la famille de Blanche - Léa s'opposa au mariage car leur fille ne devait pas d'après son rang épouser qu'un simple menuisier. Si après cela elle l'épousait quand même, elle perdrait sa particule et les biens qui devait lui revenir en cas de décès de son père ou de sa mère.

La très rude vie des marins basques

Partis au premier beau temps (mars ou avril) avec 9 mois de vivres, et la saison de pêche prenant fin le jour de la Saint Michel (29 septembre), ils étaient de retour vers la fin du mois d'octobre ou novembre. Le contrat de grosse (aventure) prévoyait quelquefois que le navire devait atteindre au retour un des ports parmi plusieurs qui étaient nommés (La Rochelle, Bordeaux, St Sébastien ou Bilbao). Il est probable que cette possibilité était laissée au capitaine afin que, suivants les vents, il atteigne le plus rapidement un de ces ports pour vendre plus facilement et à un meilleur prix les produits de la pêche avant de revenir au port d'embarquement.
Soumis au danger de la mer pendant les deux traversés, le travail le plus pénible avait lieu sur les bancs de Terre - Neuve, durant un peu moins de six mois, de sept heures du matin à onze heures du soir (selon certaines études effectuées) et sans un jour de repos, sauf si la tempête les retenait au port. Sans nouvelles de leur famille, ils pêchaient dans une mer houleuse, souvent dans la brume et dans une humidité permanente, se trouvant avec les vêtements mouillés par la mer, le soir, à l'arrêt du travail et dormant avec, dans un espace bien limité. La peur de la maladie saisissait l'équipage lorsque l'un d'eux mourait. La chasse des baleines n'était pas plus facile, étant effectuée dans des endroits plus froids, avec le danger constant, pour les embarcations, de heurter des glaces.
Malgré ces conditions inhumaines, et pour faire vivre leur famille rester au pays, de jeunes mousses âgés de 12 à 15 ans s'embarqués chaque année pour une nouvelle saison de pêche.

Destination : la mer

Saubat embarquera sur plusieurs navires de plus ou moins grandes envergures de 1816 (à l'âge de 18 ans) à 1862. D'abord comme moussaillon, puis sera matelot de 2nd classe de 1816 à 1866. Il fera tour à tour du cabotage sur la côte du Pays Basque, embarqué sur des chaloupes et des bisquines et de longs voyages vers rouen, Nantes et même S Pierre et Miquelon. En 1857 il sera déclaré "invalide pensionné" suite sans doute à un accident, car la vie de marin était difficile. Dans les dernières années il sera "inactif au foyer" car même si sa carrière de marin était finie, il le resterait jusqu'à sa mort. Il décédera en 1878 à l'âge de 80 ans.
D'après les archives de la marine nous apprenons en plus du deroulement de sa carrière, son aspect physique qui nous laisse imaginer quel homme il était.
Taille : petite ; poil : roux ; yeux : châtain ; front : petit ; nez : moyen ; bouche : petite ; menton : rond ; visage : ovale.

samedi 3 avril 2010

Suite de notre généalogie...

Martin Etcheverry épouse à St Jean - de - Luz, Gracieuse Duronea. La famille Duronea fait partit d'une des très anciennes familles d'Arcangues dans le Pays Basque. Le ménage aura 4 enfants : tout d'abord, une fille, Jeanne qui naît au moulin le 26 octobre 1795 et décéda trois mois plus tard le 26 décembre 1795.
Puis vint un fils, Jean qui naît le 8 janvier 1797 et décéda 6 jours après au moulin d'Erromardy. Vint une troisième grossesse qui aboutira à la naissance de Saubat le 10 février 1798 au moulin. Il devint marin (à l'âge de 18 ans) et épousa à St Jean - de - Luz le 3 février 1824 mademoiselle Marie Bertrand, fille d'Etienne Bertrand, charron et ouvrier de l'artillerie et de Marie Pujet fille de Joseph Pujet de Marie Sachelie. La vie de Saubat fut partager entre sa famille et la mer.
Enfin le couple Martin et Gracieuse auront un quatrième et dernier enfant de sexe féminin, Jeanne qui naîtra le 19 avril 1801 à St Jean - de - Luz.

Histoire du métier de meunier...en bref...

Ce métier est né dès l'Antiquité. Avec le développement des techniques de minoterie vers la fin des années 1850 e l'apparition de la vapeur, il a peu à peu disparu, et la plupart des meuniers se sont reconvertis en agriculteurs ou en boulangers.
Les meuniers étaient souvent en butte à l'hostilité des villageois, qui ne voyaient en eux que des voleurs qui ponctionnaient plus que leur dû.
Cette profession était très complète puisque le meunier définissait chacun des paramètres de son travail. Dans un souci de perfection, il choisissait son grain, son mélange, le type de meule et la mouture. Le métier nécessitait des connaissances variées. Chez les meuniers, l'amour du travail passait avant tout. Ils avaient conscience d'effectuer le plus beau métier qui soit. Avoir une belle clientèle et posséder un beau moulin contribuaient tout autant à leur fierté.
La construction du moulin et l'achat des ustensiles étaient trop chers pour les particuliers. Seuls les seigneurs et les riches propriétaires pouvaient en supporter la charge financière. L'entretien d'un moulin étant très coûteux et son rendement peu fiable, nombre de communes ont dû cesser leur exploitation en raison des charges qui en découlaient.
Il existe deux types de moulin : de vent ou de rivière (comme celui d'Erromardie). Les moulins vont sans cesse être améliorés. De l'invention des moulins actionnés par la machine à vapeur de James Watt, qui se développent sur la Tamise, au remplacement des meules par une série de sept cylindres en porcelaine, ensuite en acier à partir de 1820, qui annoncent l'électrification des minoteries modernes.
Lorsque le moulin avait des ailes, elles étaient utilisées comme moyen de communication. Le moulin scandait les différents rites de passage, de la naissance à la mort.
Le meunier était tout de blanc vêtu, toujours correctement et proprement habillé. Sa femme était souvent coiffée d'un bonnet de fine dentelle et apportait aussi beaucoup de soin à son habillement. Ils étaient en effet proches de la classe bourgeoise par leurs revenus et, par la spécificité de leur métier, très liés aux sciences et à l'ingénierie.
Le travail au moulin, rythmé par les conditions climatiques, était aléatoire, mais l'entretien du moulin comblait les temps morts. Le plus pénible était très certainement la livraison des sacs qui pesaient entre 50 à 100kg chacun. Il fallait aussi supporter l'odeur de la farine et l'atmosphère du moulin, saturée de bruits et chargée de poussières en suspension.
Descendant le plus souvent d'une lignée, le meunier vouait une véritable passion à son métier. Sa maîtrise des forces de la nature le faisait parfois apparaître comme un être à craindre. Ces connaissances faisaient de lui le météorologiste du village à qui l'on demandait quand couper le blé.
Les meuniers se réfèrent à plusieurs patrons qui ont presque chaque fois la particularité d'avoir affronté et vaincu le Diable. Il y a St Martin célébré le 11 novembre, St Blaise (dans l'Est de la France) et Sainte Vénére (croyance anglaise).

Conflit, vous avez - dit conflit ?

Le premier conflit que les archives nous permettent de connaître, est celui d'une affaire concernant "le moulin de Romardy" (Erromardi - 1581).
Le moulin d'Erromardi, dont dépendaient les terres communes (landes et bois) d'Accots, appartenait pour moitié à un propriétaire, le Sieur Etchebiague et pour l'autre moitié aux habitants de St Jean - de - Luz et d'Accots. Trouvant son revenu insuffisant, les habitants du quartier intentèrent un procès à la ville devant le Sénéchal, puis devant le Parlement de Bordeaux. Le 29 mars 1581, une transaction fut signée entre les parties, conforméméent à la "Sentance Arbitrale" du Parlement : les bourgeois reconnaissaient aux habitants d'Accots le droit d'être associés "à tous les droits, franchises et libertés, comme vrais voisins et habitants d'une même paroisse" ; ils les acceptaient comme co - seigneurs pour le cinquième des terres dépendant de la moitié du moulin, tout en leur accordant la libre jouissance de la moitié des communaux et padouans. En revanche, les gens d'Accots supporteraient le cinquième des charges communes.
Le texte de la transaction établissait pour les communaux, comme pour les charges et dépenses, un régime complexe aux clauses mal définies. Les gens d'Accots n'allaient pas manquer de le prendre à la lettre dans la mesure où il semblait leur garantir la libre disposition des communaux, tout en se refusant de participer aux dépenses ne se rapportant pas à leur quartier (pont, digue, quai). Ceux du bourg prétendnat au contraire que ceux d'Accots devaient se cantonner dans "le quint" des biens communs et participer à toutes les dépenses. La transaction ne fut respectée par personne, comme le montreront les conflits ultérieurs, mais elle servit d'alibi, de part et d'autre, pour justifier les manquements et les réclamations.

vendredi 2 avril 2010

Histoire de St jean de Luz - Archive

Le quartier d'Accots aurait été, à l'origine, le berceau de la paroisse, et la première église de St Jean de Luz se serait élevée quelque part au nord de la ville actuelle, dans les collines. Si ces traditions sont exactes, cela se passait en des temps fort anciens.
Plus certaine, la formation de l'agglomération autour du port à partir de l'époque où se développa la grande pêche, au XIIIème siècle. Limitée au Sud par la Nivelle, à l'Ouest par l'Océan, la campagne luzienne s'étend à l'Est et au Nord. Quelques kilomètres carré de bocage bosselé, des confins de Guéthary à ceux d'Ascain, que les documents anciens désignent sous l'appellation commune d'Accots. Un vallon, emprunté par le chemin venant de Bayonne, partageait inégalement ce paysage en deux. De part et d'autre, bordes et métairies, isolées, de médiocres dimensions et d'un médiocre rapport ; la moitié du territoire abandonnée aux friches, landes et bois - taillis, un seul véritable bois excepté, celui de Fagossou. Plus d'élevage que de cultures, de vignes et de vergers de pommiers que de céréales. Tout au Sud, dans la basse vallée et tout contre la cité, de vastes marécages.
Le nombre de paysans libres, propriétaires de leur exploitation se situait en 1681, entre 20 et 25. La poussée démographique, dans la deuxième partie du XVIIème siècle, avait déterminé l'occupation progressive des bordes par les cadets des familles paysannes.
En 1689, il y avait 36 métairies et bordes, appartenant toutes aux bourgeois luziens. En 1747, une liste donne la retranscription des noms de onze de ces propriétaires, tous notables de la ville, veuves ou héritiers mineurs de notables. En somme, à la fin du XVII siècle, une soixantaine d'exploitations au maximum, dont un peu moins de la moitié échappait plus ou moins au contrôle des magistrats luziens. Ces derniers avaient racheté la Baronnie de Saint Jean de Luz aux chanoines du Chapitre de Bayonne au XVI ème siècle. Les paysans libres, relativement nombreux, changèrent de maîtres et ne l'apprécièrent pas ; leur indépendance en souffrit certainement car les assujétissements aux lois et aux règlements durent se faire plus stricts. Jusqu'à la Révolution, les relations entre les paysans et les bourgeois furent toujours difficiles, souvent orageuses.
L'incompatibilité des tempéraments et des intérêts des laboureurs et des "marchands" (ainsi se désignaient modestement les armateurs - exportateurs - importateurs qui assuraient la direction de la communauté) était certaine. Hommes d'action, joueurs, habitués aux gros bénéfices comme aux fortes pertes, tout opposait ces bourgeois à leurs administrés de la campagne, condamnés aux maigres profits, mais opiniâtres et attachés à leur relative indépendance.
Les achats de terres, pour ces bourgeois, au XVIIème siècle au moins, étaient avant tout des placements d'argent. Ils se souciaient peu de leur exploitation, satisfaits d'en retirer leur ravitaillement domestique : cochons, volailles, laitage, vin pour leur cave, pomme et cidre. Ce n'est qu'au siècle suivant qu'ils s'aviseront de l'importance des cultures. De là, un manque d'intérêt certain à l'égard des prolèmes des petits paysans qui n'avaient, pour vivre, que leur exploitation, et la désinvolture avec laquelle ils les traitaient souvent.

Des racines dans le Sud - Ouest


























Marcel Etcheverry, mon grand - père paternel, puise ses racines dans le Sud - Ouest de la France. Un encrage fort particulièrement sur Ahetze, St Jean de Luz et Bordeaux. L'histoire familiale commence avec Martin Etcheverry, qui naît vers 1756 à Ahetze et décédera à St Jean de Luz le 18 août 1803. Il sera meunier au moulin d'Erromardy dans le quartier d'Acotzs à St Jean de Luz et cela au milieu du 18ème siècles.
Le moulin " de Romardy" était possédait pour moitié par le Sieur Etchebiague en 1509, car le moulin était sur une partie de ses terres ; d'un quart par les bourgeois de la ville et par l'autre quart par les paysans d'Acots. Le moulin devient très tôt la propriété à part entière des maitres d'Etchebiague, les olabaratz, dont 9 membres furent bayles de St Jean de Luz de 1652 à 1757, et qui conservèrent le domaine pendant 300 ans, jusqu'en 1839.
Sous le Second Empire, le propriétaire était M. Dominique Dathané, maire de 1855 à 1869, et ami de napoléon III, qu'il recevait au "Château d'Etchebiague". Son neveu revendit le domaine à un rentier parisien, M. Lemaire. L'héritière de celui - ci décida de lotir une quinzaine d'hectares en 1924. Et dès 1925, le moulin d'Erromardie fût transformé en une maison d'habitation.














jeudi 1 avril 2010

Qui étaient nos ancêtres ?

La réponse n'est pas si simple. Bien que nés sur le vieux continent, dans la maternité ou la maison d'une grande ville ou d'un village ; nous sommes tous issus de multiples brassages auxquels le fameux melting pot américain n'a rien à envier. Mais dites - vous bien que, si, comme Louis XIV, vous descendez de Ramsès II, vous descendez également du roi David, et donc de la lignée des rois d'Israël et des patriarches de la Bible, avec le père Adam pour terminus obligé. Seuls varient, finalement, le chemin conduisant à ce vénéré patriarche.
Maintenant, à vous de découvrir une partie de nos ancêtres qui ont été par leur vécu et leur histoire, les bâtisseurs de votre personnalité, les responsables de votre identité.

mardi 30 mars 2010

Coucou à tous !!

voilà la généalogie de la famille que je fais depuis de nombreuses années maintenant.
Bien sûre, si vous avez des photos, documents intéressants, je suis preneuses.