jeudi 10 juin 2010

"Grand métier..."

Surnommée "Grand métier" par les marins eux - mêmes, la pêche dans les eaux glacées de l'Atlantique nord est une noble activité qui requiert courage, endurance, et amour de la mer. Car de nombreux marins ne sont pas revenus à bon port. Qui mieux que Pierre Loti, dans "Pêcheurs d'Islande", a évoqué les immenses ciels gris qui se confondent avec la mer, les soleils dans chaleurs et les colères noires de l'océan ?
L'histoire de la pêche débute réellement au XVIIIsiècle. St Pierre et Miquelon accueille tous les grands voiliers qui partent de Fécamp ou St Malo, avec une trentaine d'hommes, pour une campagne de plusieurs mois. Arrivés sur les bancs, les marins mettent les doris, barques à fond plat, à l'eau et tendent les lignes de fond, longues de trois kilomètres chacune.
Après des mois de dur labeur, avec 6 heures de repos par jours et un seul jour chômé pour le 15 août, la fête de la Vierge Marie, les bateaux reviennent chargés, avec un équipage pas toujours complet.
Certains marins se sont noyés ou perdus, victimes de la brume ou des glaces flottantes.
Il existe aussi un armement St pierrais, composé de goélettes de petit tonnage et de gros doris appelés Warrys. Les goélettes saint - pierraises vont pêcher sur les bancs et reviennent cinq à six fois par saison, tandis que les Warrys font de la pêche côtière et reviennent quotidiennement.
Au début du XXème siècle, les armateurs d'Arcachon se lancent dans la grande pêche au large de Terre - Neuve et de l'Islande avec les chalutiers à vapeur. C'est la fin des voiliers morutiers. Au lendemain de la Guerre, les navires - usines, qui pêchent et conditionnent le poisson, prennent le relais - c'est l'âge d'or de la pêche.

Saint Pierre et Miquelon

Petite archipel située à quelques kilomètres de Terre - Neuve, St Pierre et Miquelon est depuis 1985 une collectivité territoriale française de l'Atlantique Nord.
Fréquentée dès la fin du XV ème sicles par des pêcheurs basques et bretons, sa découverte au début des années 1500 a suscité très vite toutes les convoitises : les basques et les Bretons, premiers arrivés, ont jalousement gardé le secret de sont existence, conscients de la richesse que représentait cette zone de pêche.
Histoire de St Pierre et Miquelon
La découverte de l'archipel
C'est le 21 octobre 1520 que l'archipel de St Pierre et Miquelon est officiellement découvert par le navigateur portugais José Alvarez Faguendes. Ce dernier le baptise " Les Onzes Milles Vierges", en souvenir d'une légende attribuée à St Ursule et ses compagnes.
Mais les Onzes Milles Vierges ne restent pas bien longtemps sous le drapeau portugais car dès 1536, Jacques Cartier, dépêché par le roi de France François 1er, prend possession des îles. La ville de St Pierre est progressivement fondée par des Basques, des Bretons et des Normands.
De 1690 à 1814, Français et Anglais se disputent alternativement St Pierre et Miquelon. A neufs reprises, l'archipel passe des mains des uns et des autres. Ce n'est que le second traité de Paris, du 20 novembre 1815, qui marque la rétrocession définitive des îles St Pierre et Miquelon à la France.
Depuis St Pierre et Miquelon est toujours resté sous la juridiction française. De territoire d'Outre - Mer en 1946, les îles sont finalement devenues Collectivités territoriales en 1985.

dimanche 6 juin 2010

Etat de service dans la marine de services et de commerces

ETCHEVERRY Jean
né le 27 mai 1839 à St Jean de Luz dépatement des Basses pyrénées, fils de Saubat et de marie BERTRAND.

Taille : 1,335 m ; cheveux : châtains ; frond : rond ; sourcils : châtains ; yeux : châtains ; nez : long, bouche : grande ; menton : rond ; visage : long.

Demeure à St Jean de Luz.

Inscrit le 27 mai 1853.

1853 : Permis pour Bayonne le 27 mai 1853. Embarqué au dit port le 28 du même mois sur la Bisquine "L'Elisabeth" allant au cabotage rôle n° 88 de Bayonne. Débarqué à Bayonne le 12 août 1853 retour au port les 14 du dit. Permis pour Bayonne le 16 du même mois retour au port le 26 août 1853.
1854 permis pour Bayonne le 13 janvier 1854. Embarqué au dit port le 14 du dit sur la Goélette "La Mère Chérie" allant au cabotage rôle n° 101 de Morlaix. débarqué à Marseille le 22 août 1854 retour au port le 2 septembre suivant. Permis pour Bayonne le 17 septembre 1854. Embarqué au dit port le 18 du même mois sur la Bisquine "Le Chanda" allant au cabotage rôle n° 177 de Bayonne.
Débarqué à Bayonne le 2 février 1855 retour au port le 3 du dit. Embarqué à St Jean de Luz le 18 août suivant sur la Chaloupe "La Jeanne" n°2 en mer rôle n° 14.
Porté aux novices le 27 mai 1855 à f° 48 n° 197.
Le Commissaire de l'Inscription Maritimes.

1855 : Embarqué le 18 avril 1855 sur la Chaloupe "La Jeanne n° 2", rôle n° 14, pêche, débarqué le 20 juin 1855.
Embarqué le 30 juin 1855 sur la Chaloupe "L'Elisabeth", rôle n° 18, pêche, débarqué le 22 août 1855.
Embarqué le 4 septembre 1855 sur la Chaloupe "La Jeune Marie", rôle n° 19, pêche, débarqué le 20 octobre 1855.
Permis pour Nantes le 22 octobre 1855. Embarqué à Nantes le 5 janvier 1856 sur le trois mats "Richelieu", rôle de Nantes n° 18 (L.C).
Porté aux Matelots le 3 juillet 1857
à f° et n° 516.

Fonctions temporaires, actions d'éclats, récompenses honorifiques
Gabier
Le 3 juillet 1857 mesurait 1,42 m.
1856 : Embarqué à Nantes le 5 janvier 1856. Novice sur le trois mats "Richelieu" Rôle de Nantes n° 18 (Réunion).
1857 : Débarqué au Havre le 30 novembre ....7 décembre 1857 (présent au quartier) permis pour Bayonne le 23 février 1858. Embarqué au dit port le 25 du même mois Novice sur le "Courrier de St Pierre" Rôle n° 31 (T.N) Débarqué le 11 novembre 1858 à St Pierre - Terre - Neuve et débarqué le même jour sur le ......... "Réveil Matin" à Bayonne.........lequel il a effectué son retour sur "France", en qualité de passager.
1859 : rentré au quartier. Embarqué 10 mars 1859, Matelot, sur la Chaloupe "La St Anne" Rôle n° 16 ( pêche) Débarqué le 26 avril 1859.
Embarqué le 27 avril 1859, matelot, sur la Chaloupe " La Petite Jeanneville" rôle n° 11 (pêche) Débarqué le 27 mai 1859.
Levé pour le....et dirigé sur le port de Toulon le 28 mai 1859...du dit port le 3 juin 1859 et destiné à la 3 ème Compagnie d'Inactifs(?)
1862 : Embarqué le 1er septembre 1859 sur la Frégate "L'Impératrice Eugénie Debré" et congédié le 1er juin 1862.
Embarqué le 9 juin 1862 matelot sur la Chaloupe "Jeanne Marie" Rôle n° 30 (Bornage). Débarqué le 20 juillet 1862.
1863 : Inactif
1864 : Inactif

Cet homme ayant été amputé d'une jambe à la suite d'un accident de chemin de fer à été porté aux hors de service le 26 juin 1864 à f°107 N)214.
Le Commissaire de l'Inscription Maritime.

Le 26 juin 1864 mesurait 1,62m.
1865 Embarqué le 27 mai 1865 Patron sur "Le Léopold". Rôle n° 13

porté aux hors de service de 1865 F° et N° 85

Patron du 4 juillet 1866 au 1er février 1878.
Enfants : Martin né le 30 septembre 1862
Joséphine née le 5 septembre 1864
Sabine Marie le 3 octobre 1865

Décédé à St Jean de Luz le 14 février 1878
Le Commissaire de L'Inscription Maritime.
Signé : Bonfils de Lafaurie
un brick




un lougre


une Chaloupe


Définition

Brig : voilier à deux mats, misaine et grand - mât, grée à voiles carrées.


Brick : navire marchand ou à usage multiples anciens.


Cabotage : désigne un type de naviguation maritime qui consiste à se déplacer de port en port en restant à proximité des côtes. Ce terme désignait initialement une activité de transport marchand. Elle désigne aujourd'hui l'activité de navigation de plaisance la plus répandue. Elle concerne généralement une bande côtière d'environ 20 milles marins.

1 milles marin = 1852 métres.


Chaloupe : embarcation non pontée, dont on se sert dans les ports et que les grands navires embarquent pour le service du bâtiment.


Gabier : Matelot en charge de la manoeuvre d'un navire.


Lougre : Petit bâtiment de pêche ou de cabotage à trois mâts. Un lougre est un ancien type de bateau utilisé sur les côtes de la Manche et en Océan Atlantique jusqu'à la Loire. Il est généralement gréé de trois mâts à pible (c'est - à -dire fait d'une seule partie). (Mât de misaine - grand mât - Mât d'artimon ou Mât de Tape - cul). Les voiles sont gréées au tiers. Certains mâts peuvent être gréés de huniers et de perroquets. les lougres peuvent être de guerre, de pêche (bisquine), de transport (chasse - marée).


Mot = Matelot : Le matelot de 2 ème classe, ou apprenti - marin est un grade militaire de la Marine Nationale. C'est le 1 er grade de la hiérarchie, correspondant au soldat dans l'Armée de Terre. Il est familièrement appelé "mousse".


Bornage : Petit cabotage.