mardi 4 mai 2010

Rites et traditions funéraires, ainsi va la mort

Jusqu'au milieu du 20ème siècle, dans les campagnes, les voisins jouent un rôle essentiel lors des rites funéraires.La mort est annoncée aux abeilles et au premier voisin. Celui - ci, aidé de son épouse, prend en charge tous les préparatifs des funérailles ainsi que les travaux domestique de la maison. Il va à l'église chercher la croix paroissiale pour l'installer pour l'installer dans la chambre mortuaire. Il s'occupe aussi d'avertir les autres membres de la famille. Les voisines lavent et préparent le défunt, elle glissent entres ses doigts son chapelet. Les murs de la chambre sont tendus de linges piqués de rameaux bénis.La première voisine accueille les visiteurs et les conduit auprès du défunt. Elles reçoit les offrandes de lumières et de prières. Le cortège funèbre emprunte "hibidea", le chemin sacré, qui relie la maison à l'église. Le premier voisin marche en tête portant la croix paroissiale. Son épouse tient les cires de deuil allumés dans un panier. Les voisins se chargent du cerceuil, les femmes suivent, revêtues de leurs longues capes noires.L'enterrement est suivi d'un repas qui rassemble la famille et le voisinage. Durant toute un année, les proches du défunt vivent en marge des fêtes et des divertissements. La cire de deuil est allumée quotidiennement à l'église, sur le "jarleku" de la maison.Au cimetière, la tombe est régulièrement entretenue. Aux 17 et 18 èmes siècles, elle est surmontée d'une stèle discoïdale tabulaire ou cruciforme richement ornée.

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